Oui, nous n’avons pas regretté un seul instant la visite guidée. Notre guide, Bruno Beurrier, était très sympathique et il a su rendre la visite vivante et interactive. Nous faisions partie d’un groupe qui comprenait des Parisiens, des Belges, des Espagnols et un couple australo-irlandais.
— Bonjour, Micaela. — Bonjour. — Nous sommes mardi matin, dans le train : où est-ce que nous allons ? — On va à Bordeaux. — Pourquoi, en pleine semaine, on va à Bordeaux, toutes les deux ? — Parce que, la semaine dernière, j’avais mes partiels et donc, là, cette semaine, j’ai un peu une semaine de vacances. On appelle ça « une semaine intersemestre ». — Donc, on a décidé de partir à Bordeaux, toutes les deux, donc on va rendre visite à Sylvie. Les auditeurs du podcast connaissent Sylvie parce qu’on est déjà allé plusieurs fois à Londres ensemble et on s’est enregistré. On connaît pas du tout la ville, ni l’une ni l’autre, donc ça va être une vraie découverte qu’on va essayer de vous faire vivre avec nous un peu au fur et à mesure.
C’est un peu comme pour le kouglof, quand on sait qu’on va manger de la galette des Rois, on a une sorte de repère du goût que l’on attend. Et puis, j’avais vu celles de Bo&Mie la semaine dernière qui m’avaient fait bien envie. Alors, je reconnais que j’ai été un peu déçue par celles que nous avons mangées hier avec mes parents. Nous les avions pourtant commandées chez un très bon pâtissier : une galette frangipane et une galette chocolat.
— Tu vas faire quoi maintenant ? — Je vais essayer d’éclater les bulles d’air avec un petit pique en bois et juste aplatir le dessus des macarons avec un couteau ou quelque chose comme ça. — Tout est dans la bulle d’air ! — C’est ça. Moins il y en a et mieux ça sera réussi.
Aujourd’hui, nous retrouvons Sanam dans sa cuisine. Elle vient de déposer des ronds de pâte sur la feuille de cuisson. Il faut maintenant traquer les bulles d’air.
C’était un samedi matin du tout début de 2024, juste avant la fin des vacances, j’ai retrouvé Sanam dans sa cuisine pour une expérience inédite : préparer des macarons ! Je dois cette rencontre à Micaela, car elles étaient dans la même classe au lycée. — Maman, Sanam fait des macarons incroyables, m’a-t-elle dit un jour en rentrant du lycée. Elle en avait apporté aujourd’hui, ils sont aussi bons que dans une pâtisserie. Les macarons sont si bons, si fragiles, si mystérieux que cela semble bien compliqué à faire chez soi. Pourtant, la décontraction de Sanam vous convaincra peut-être de tenter l’expérience. Vous allez l’entendre, certaines étapes ont l’air plus cruciales que d’autres. Aujourd’hui, nous allons « macaroner » et lundi vous saurez si les macarons sont réussis ou non grâce à la présence de la fameuse « collerette ». En attendant, nous voici dans les pas des pâtissiers de Ladurée, c’est dans cette pâtisserie qu’est née la version moderne et colorée du macaron parisien en 1960.
La semaine avant les vacances de Noël, Lisa était en stage, le fameux stage de 3e. Il s’agit d’un stage d’une semaine afin de découvrir le monde du travail, c’est un stage d’observation essentiellement. Après le stage, les élèves doivent remplir un rapport de stage de près de 30 pages sur l’entreprise, le monde du travail, leur journée type, leurs activités, l’interview d’un professionnel pendant, leur stage, leur projet professionnel, etc.
Jeudi matin, je suis allée à Paris. J’avais quelques courses à faire : une commande à aller chercher à la Pharmacie du Four, rue du Four, et une autre chez Gibert, rue Pierre Sarrasin, au click and collect. J’aime beaucoup passer des commandes dans ces deux endroits et aller ensuite les chercher parce que je sais que je vais faire un de mes tours préférés à Paris. Saint-Germain des prés, ensuite Saint-Michel, traverser l’île de la Cité et rentrer à Saint-Lazare par la ligne 14.
Pendant la deuxième semaine des vacances, nous avons vu Caroline et Mathilde. Caroline est mon amie qui vit maintenant à Viroflay. Ceux qui écoutent le podcast depuis avant 2015 la connaissent bien. Mathilde est l’une de ses trois filles, celle qui a réalisé l’année dernière pour le podcast le calendrier de décembre autour de la chanson française actuelle. Caroline m’a proposé de se voir à Paris, à l’occasion d’une sortie culturelle, et je lui ai proposé de visiter le musée Nissim de Camondo. Ce jour-là, Pietro et Lisa étaient avec nous.
Pour le 31, nous avions invité nos amis Isabelle et Thierry de la marche nordique. Isabelle m’avait proposé d’apporter le dessert et le fromage parce qu’ils seraient en Savoie les jours précédents le réveillon. — Est-ce qu’il y a quelque chose qui plairait à tes filles ? m’a demandé Isabelle par SMS. — La même tarte au citron que celle que nous avons mangée chez toi la dernière fois. C’était une demande de Lisa qui avait tellement aimé cette tarte.
Chers auditeurs, je vous souhaite à tous une très bonne et très heureuse année 2024. Les temps sont troublés, mais j’espère qu’elle a bien commencé pour vous et surtout qu’elle vous apportera de bonnes choses, de bons moments, de belles rencontres et que le français sera toujours pour vous un refuge qui vous fera du bien.
Mais, je suis curieuse en cette période de début d’année où il est traditionnel de prendre de bonnes résolutions, j’aimerais connaître les vôtres par rapport au français : savoir si vous avez des objectifs, des rêves ou bien si au contraire vous n’en avez aucun en particulier et que vous préférez vous laisser porter, que votre but n’est pas l’apprentissage, mais simplement le plaisir de la compréhension. Pour cela, j’ai mis en ligne un sondage sur mon site Internet, sur la page d’accueil. Cela serait très sympathique de votre part d’y répondre. Il s’agit d’une simple liste à cocher.
Voilà, Noël approche. Mercredi, Anne-Laure, que j’ai croisée pour prendre un thé, m’a demandé si j’étais prête. — Oui, je crois. Les cadeaux, c’est bon, les courses, je dois les terminer vendredi. Les courses demandent un haut degré de concentration, car pas question de courir le 24 parce qu’on a oublié un pot de crème fraîche.
Pour mon anniversaire, j’ai reçu un cadeau dont j’ai dû rendre l’emballage. J’ai dû le rendre parce qu’il s’agissait d’une belle pochette en tissu. — Tu me rendras l’emballage après, je le reprends pour le réutiliser ensuite, m’a-t-on dit. Sur le moment, j’ai trouvé ça un peu désagréable. Je n’avais pas encore ouvert mon cadeau qu’il fallait déjà que j’en rende une partie.
Voilà, nous avons quitté Montparnasse. J’espère que ces épisodes vous auront donné envie de visiter cette partie de Paris, de découvrir ou redécouvrir certains artistes ou encore de lire certains livres. Le calendrier de décembre de Montparnasse, lui, continue jusqu’au 24 décembre. Vous pouvez toujours vous y abonner gratuitement sur la page d’accueil de www.onethinginafrenchday.com
Samedi, c’est dans une autre partie de Paris que Lisa et moi sommes allées nous promener.
— Il ne pleut pas, Anne-Laure ! — Non, il ne pleut pas, Laetitia. Et, je suis très heureuse de marcher sous un ciel presque bleu, avec presque un rayon de soleil. — Oui, nous sommes dans le 15e arrondissement, loin dans Paris. Nous sommes allées voir La Ruche qui est maintenant toujours une cité d’artistes avec des ateliers et, en ce moment, même, il y avait une exposition donc on a pu entrer, pas vraiment dans La Ruche, mais dans une salle qui est devant le bâtiment. Et là, on a fait une rencontre très sympa. T’es d’accord?
— Bonjour, Anne-Laure. — Bonjour, Laetitia. Je crois que le fantôme de Rachilde est contre nous. — Oui, nous sommes le lendemain de la visite au Petit-Palais, de l’exposition Paris et la modernité. Hier, grand ciel bleu, et aujourd’hui, alors qu’il ne devait pas pleuvoir, il pleut à nouveau. — Oui, il pleut à nouveau ! — On est poursuivi par la pluie à Montparnasse. Et Rachilde, pourquoi ? Parce qu’elle avait l’air assez en colère et je pense qu’elle a pas aimé qu’on parle de sa bagarre, à La Closerie des Lilas, avec les Surréalistes.
Vous vous souvenez qu’Anne-Laure et moi sommes allées devant la Closerie des Lilas, en face du bâtiment du CROUS où se trouvait à l’époque le Bal Bullier. Il pleuvait trop pour que nous puissions en parler sereinement. Alors, nous avons profité de notre attente devant le musée du Petit-Palais, la semaine suivante, pour vous en parler.
Quand on s’y trouve, la rue Campagne-Première est une courte rue normale de Paris, surtout sous la pluie, pourtant c’est une des rues les plus importantes du quartier de Montparnasse, car c’est dans cette rue qu’ont vécu nombre d’artistes. C’était aussi la rue du restaurant Chez Rosalie dont nous avons parlé mercredi. Si vous regardez un plan de Paris et que vous regardez le trajet que nous avons fait Anne-Laure et moi pour ensuite nous rendre rue de Fleurus, devant chez Gertrude Stein, vous verrez que les rues du quartier évoquent une sorte de zig-zag permanent. Dans la réalité, on se perd vite.
Aujourd’hui, nous continuons notre découverte du quartier de Montparnasse. D’ailleurs, j’espère que vous suivez le calendrier de décembre, qui est justement consacré à Montparnasse. Pour le recevoir gratuitement, il suffit d’entrer votre adresse email sur la page d’accueil du site du podcast : www.onethinginafrenchday.com
Donc, nous sommes à Montparnasse. Cet épisode commence sous la pluie. Si je vous parle du CROUS dans cette première partie d’épisode, c’est parce que c’est là que se trouvait à l’époque le Bal Bullier dont nous allons vous reparler plus tard, ainsi que de la Closerie des Lilas.
Dans la seconde partie de l’épisode, nous avons profité d’un arrêt dans une brasserie pour vous parler de la rue Campagne Première et particulièrement de chez Rosalie qu’affectionnait tant le peintre Modigliani.
C’est la grosse déception de cette fin de semaine : la France se retire de la compétition d’Istanbul, car il y a trop d’incertitudes sur l’organisation de la compétition. Je ne serai donc pas à Istanbul en décembre, mais je vous remercie chaleureusement pour vos encouragements ! En attendant, samedi après-midi, j’ai fait une belle compétition à la Coupe de France de kung-fu à Paris : je suis arrivée troisième en mains nues ! Ça m’a rendue très, très heureuse. Mais vous emmener à Montparnasse est aussi une grande joie, surtout en compagnie d’Anne-Laure. Aujourd’hui, nous vous emmenons rue Delambre. Une rue marquée par la présence des artistes.
Ainsi, voilà, pour cette fin d’année : Anne-Laure et moi vous emmenons à Montparnasse, à la découverte de ce quartier des artistes. Quels premiers noms vous viennent à l’esprit ? Ceux des artistes ou bien de leurs cafés de prédilection comme le Dôme, la Coupole ou la Rotonde ? Bien sûr, nous allons les croiser : Picasso, Modigliani, Soutine, Marie Vassilief, Chagall, et tous les autres.
Vous vous souvenez que la semaine dernière, Anne-Laure et moi avions passé la journée de jeudi sous la pluie et que nous nous étions fait doubler dans la queue du musée. Eh bien, pour notre seconde journée d’enregistrement, il ne devait pas pleuvoir. Nous sommes parties pour Paris jeudi matin tout à fait confiantes. J’avais laissé mon parapluie dans mon sac à dos, mais j’avais failli l’enlever. Nous arrivons à notre première étape, un passage typiquement parisien, et là, il commence à pleuvoir.
Bon, la nouvelle a l’air à peu près sûre maintenant, je vais partir à Istanbul du 14 au 18 décembre. Est-ce que c’était prévu ? Eh bien, pas vraiment. Il y a un peu plus d’un mois, j’ai reçu un message de Julien sur mon téléphone, un camarade du club de kung-fu me demandant si j’avais reçu « l’email ». Je regarde mes mails et je trouve un courrier de la fédération de kung-fu me faisant part de ma sélection aux premiers championnats d’Europe de kung-fu traditionnel.
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Mercredi dernier, le matin, je reçois un SMS de Nathalie Iris, notre amie libraire. Une rencontre avec l’auteur italien Piergiorgio Pulixi était organisée le soir même à la librairie Mots en ligne, à Courbevoie, et la personne qui devait faire l’interprète avait un empêchement de dernière minute. Nathalie me demandait dans son message si Micaela serait d’accord la remplacer.
Sans tout dévoiler, Anne-Laure et moi préparons une série d’épisodes pour bientôt, sur un thème particulier de la vie parisienne artistique. Jeudi dernier, nous avons commencé les enregistrements à Paris. Mais jeudi, à Paris, il a plu toute la journée. Alors qu’il faisait si beau la veille. Après nos pérégrinations, les pieds mouillés, les jambes fatiguées, et sous nos parapluies, nous sommes arrivées au musée. Cette visite, je ne vous dirai pas où pour l’instant, devait clore notre journée. Avant de pouvoir entrer, nous avons fait la queue une bonne demi-heure.
La semaine dernière, j’ai assisté à une formation sur un logiciel de comptabilité dans les locaux de mon association de gestion. La formation avait lieu dans Paris à deux pas de Notre-Dame-de-Lorette. Je suis arrivée en même temps qu’une autre dame qui assistait à la formation, une dame plus âgée que moi. Finalement, nous étions une bonne vingtaine dans la salle. Ç’a tout de suite été assez amusant parce que forcément avec l’informatique, ça ne marche jamais comme on le souhaite.
— Alors, nous sommes quatre sur une route du Jura. J’ai autour de moi PIetro… — Bonjour ! — Micaela… — Bonjour ! — Et Lisa qui est partie courir devant parce qu’elle n’a pas envie de dire bonjour. — On profite de cette petite balade. Nous sommes dans le village de Crillat pour nos vacances dans le Jura et on peut aller à pied jusqu’à la fromagerie, enfin la fruitière à Comté bio.
Le lendemain de notre rencontre avec François, à la crêperie de la dame enchanteresse, nous avons décidé de profiter d’une éclaircie pour nous rendre à La Frasnée. Ce n’était qu’à un peu plus de deux kilomètres de la maison par une route passant par les bois. Le matin, nous étions allés faire quelques courses en voiture à Clairvaux, Pietro, Lisa et moi, et nous avions aperçu sur le bord de la route un chamois.
Un des plaisirs des vacances dans le Jura, c’est d’aller à la crêperie de Pont-de-Poitte. Vous souvenez-vous de la dame à la voix enchanteresse ? C’est elle qui tient la crêperie-épicerie Crêpes et gourmandises, place de la fontaine. D’habitude, nous y allions en fin d’après-midi, après le cheval, mais cette année c’était différent. Ainsi, nous avons pu y aller un midi, pour le déjeuner. Nous avions réservé notre table. Quand nous sommes arrivés, c’était l’effervescence dans la crêperie.
La deuxième semaine des vacances, nous sommes partis dans le Jura ! Il n’a pas vraiment fait beau, c’était une semaine de mauvais temps en Europe, avec deux tempêtes qui ont traversé la France. Nous avons donc profité d’un après-midi de beau temps le dimanche pour aller faire une balade aux cascades du hérisson. C’est un peu le passage obligé quand nous sommes dans le Jura, les filles adorent cet endroit.
— Coucou, Micaela. — Coucou. — Donc, nous sommes mercredi matin et je t’accompagne sur une partie du chemin. Toi, tu vas à l’université, moi je vais dans le 5e. On attend le train, là. Comment s’est passé ton début d’année ? — Ben, ça s’est bien passé. C’était fatigant parce que c’est un nouveau rythme, donc j’étais pas habituée. Et puis, on repart à zéro au niveau des amis donc ça, c’est un peu bizarre : t’arrives et tu connais personne dans ta classe. Voilà, j’ai rencontré plein de gens.
Parmi les livres dont je vous ai parlé à propos du bingo littéraire, je parle ici du billet de blog que j’ai publié hier, il y a le dernier livre de Franck Courtès, À pied d’œuvre. Vous avez peut-être regardé la vidéo que je mettais en lien dans laquelle il se présente à l’occasion d’un entretien à la librairie Mollat de Bordeaux. Dans ce livre, Franck Courtès raconte son changement de cap professionnel, de la photo à l’écriture et la descente infernale vers la pauvreté. Il raconte aussi comment pour s’en sortir financièrement il se connecte à une plateforme qui propose des travaux divers en mettant en concurrence « la main-d’œuvre » par le biais d’enchères. À cette occasion, il sillonne Paris et la banlieue.
Aude et moi avons discuté de nos affaires. Et puis, au cours de la conversation, Aude m’a parlé de ce canard un peu étrange qui se prenait pour un coq. — Ce n’est vraiment pas un canard comme les autres. Il pense qu’il est un coq.
Ce midi, nous avions invité notre amie Marie-Françoise à venir manger des crêpes à Ploumanac’h. Les filles étaient soulagées que nous n’allions pas chez elle. Elles ont très peur des sorcières qui habitent chez Marie-Françoise et qui sont mécontentes lorsqu’on ne termine pas son assiette.
Rediffusion de 2012 🧡
Nous sommes arrivés en Bretagne samedi dernier. Quel temps fait-il ? Pas franchement beau, ni franchement mauvais, il y a trop de vent pour que les nuages chargés de grêle s’attardent. Donc, comme on le voit parfois sur certaines cartes postales humoristiques, il fait beau plusieurs fois par jour ! Par contre, avec ce vent incessant, par bourrasques, qui fait bien rire les filles, moi, j’ai froid aux oreilles. Les filles portent des bonnets en coton à rayures. C’est typique de la région. Elles ont aussi une marinière.
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Le livre présenté aujourd’hui par Nathalie tourne autour d’un enfant, c’est plutôt rare dans la littérature. A propos d’enfants, la semaine prochaine, vous pourrez écouter des épisodes enregistrés quand les filles étaient petites : une douce plongée dans le passé du podcast ! La semaine suivante, celle du 30 octobre, le podcast sera en vacances. Retour sur les ondes le 6 novembre. Vous retrouverez bientôt sur le blog du podcast une sélection de livres et de textes pour le bingo littéraire ! Pour ne rien manquer, je vous invite à vous abonner à la newsletter gratuite du podcast : Des nouvelles de FrenchDay, sur le site du podcast www.onethinginafrenchday.com, sur la page d’accueil. L’abonnement au transcript est un abonnement différent, bien sûr. Vous trouverez aussi sur le site tous les avantages, parfois insoupçonnés, de pouvoir lire le texte.
Nous avons décidé de rentrer à pied à Saint-Lazare. Cela fait du bien de marcher dans Paris, car Paris change tout le temps : il y a de nouvelles boutiques, d’autres qui ont fermé, de nouvelles installations, des travaux, des vélos, de nouvelles modes. Et puis, c’est un moyen de vivre une expérience unique : le changement de quartier.
Nous avons eu un bel été indien, mais il était difficile d’en profiter de manière détendue parce que 29 degrés à Paris la semaine dernière, début octobre, ça semblait tellement étrange. Il n’y avait pas le lien habituel entre température de l’air et intensité de la lumière. Ce matin, tout allait bien : il faisait six degrés quand j’ai mis le nez dehors. La semaine dernière, c’était aussi le dernier billet des vendanges d’Hervé Bizeul.
Oui, c’est vrai, je n’ai pas parlé de la coupe du monde du rugby qui se déroule en France, ni des petites bébêtes indésirables qui auraient envahi le métro, mais qui ont surtout envahi l’espace médiatique ! Euh, « les bébêtes » me semble un sujet monté de toutes pièces, inintéressant au possible. Le rugby, je reconnais aussi que ce n’est pas trop mon truc. Pourtant, l’autre soir, je suis allée jeter un œil à la « fan zone » du stade.
Tout a commencé un vendredi soir. Après le cours de kung-fu, on attend la prof et on quitte le stade tous ensemble. Devant le stade, elle s’engouffre dans la voiture de son mari qui vient la chercher. C’est la fin de notre semaine sportive, mais on n’arrive pas à se quitter si facilement. Alors, on parle de tout et de rien. C’est un moment précieux parce qu’on échange sur différents sujets ou on parle juste comme ça et ça fait du bien.
— Je suis avec Alice, Alice Chance que vous connaissez : la compositrice du jingle. Il faudra que tu nous parles du jingle, Alice ! — OK. Bonsoir, tout le monde ! Oui, c’est moi, la célèbre Alice Chance. Non, je rigole. — Alors, on vient de sortir de la librairie Mots en marge, où nous avons rencontré Maggie Shipstead, pour son livre Le Grand cercle. Qu’est-ce que tu as pensé de cette rencontre ? — J’ai absolument adoré. Cette rencontre était tellement intéressante.
Un soir de septembre, j’ai retrouvé Alice Chance en bas de chez moi et toutes les deux avons marché jusqu’à la librairie de Nathalie Iris. Nathalie accueillait pour une dédicace une écrivaine américaine : Maggie Shipstead, pour son roman Le grand cercle. La rencontre a été fabuleuse, Alice et moi allons vous en parler dans l’épisode de lundi. Maggie Shipstead était accompagnée de Frédérique Polet, son éditrice aux Presses de la cité, qui réalisait la traduction de ses réponses aux questions de Nathalie et du public. Frédérique Polet était extrêmement sympathique et elle a tout de suite accepté l’idée de répondre à son tour à quelques questions pour le podcast.
La marche nordique a repris depuis quelques semaines. Le dimanche matin, je me lève à sept heures et demie pour être au stade à 8h30. Là, Isabelle et Thierry viennent chercher les personnes en covoiturage. En ce début d’année, nous nous rendons au bois de Saint-Cucufa, à Rueil-Malmaison. C’est à une vingtaine de minutes en voiture du stade de Courbevoie.
Oh, oh, l’idée d’un bingo littéraire vous a beaucoup plu ! Vous m’avez proposé de nombreuses catégories, qui promettent de bons moments de lecture. Je pense que nous pourrons commencer bientôt, il faut que j’élabore la grille du bingo, que je mette en place le fonctionnement sur le forum et en parallèle sur Instagram. Ça serait chouette de pouvoir échanger des conseils de lecture à cette occasion.
Aujourd’hui, le podcast se rend dans un endroit que nous aimons beaucoup vous et moi : la librairie de Nathalie Iris, Mots en marge, à La Garenne-Colombes.
— Maman, on va faire connaissance avec nos correspondants au Texas ! A dit Micaela en rentrant de ses cours. Et il faut rédiger un petit texte qui commence par Si j’étais une œuvre d’art, je serais. Comme ça, je vois pas quelle œuvre d’art, je pourrais être…
La semaine dernière, c’était la semaine des réunions de rentrée. Au lycée, pour les premières, nous n’avons vu que le professeur principal. J’étais donc avec d’autres parents de la classe de Felicia et nous avons vu le professeur d’enseignement scientifique, qui est professeur principal de la classe. Certains parents ont eu du mal à le situer.
Aujourd’hui, vous allez entendre la dernière partie de notre journée à Londres. J’en profite pour remercier Sylvie de s’être si sympathiquement pliée au jeu de l’enregistrement. C’est l’occasion pour vous d’entendre une autre voix que la mienne et ainsi de tester votre compréhension.
Sylvie et moi avons passé une journée à Londres, c’était jour pour jour il y a deux semaines. Nous nous sommes enregistrées au fur et à mesure de la journée. Lundi, vous avez pu nous entendre parler de l’église Saint-James dont nous avons rencontré le prêtre par hasard. Voici la suite de notre journée londonienne, mais en français.
Pour les Parisiens, Londres n’est qu’à un peu plus de deux heures de train grâce à l’Eurostar. Deux heures et nous sommes dans un autre pays, une autre capitale européenne, c’est très dépaysant. Pour ce voyage dans la capitale britannique, j’étais avec avec mon amie de lycée : Sylvie, que vous avez déjà entendue sur le podcast. Quand Sylvie et moi partons, nous avons un programme, mais pas toujours bien établi, ce qui laisse place à la l’imprévu !
Pour moi aussi, il y a des changements qui font que ce mois de septembre est une rentrée. Nouveau jingle, bien sûr, nouveau sac à dos, mais aussi nouvel endroit pour travailler. Eh oui, le café où j’aimais tellement aller pour travailler a fermé. Il était parfait, alors j’ai eu du mal à me faire à l’idée que ça devait changer. Ce n’est peut-être pas définitif, car le café a été repris et il devrait rouvrir après une période de travaux. En attendant, je vais dans une boulangerie-pâtisserie qui se trouve près de la gare de Bois-Colombes.
Au club de kung-fu, la grande question du moment c’est la rentrée. — Et toi, tu rentres quand ? Se demandent les jeunes entre eux, ou les adultes aux jeunes. — Le 18 septembre — Ah, la chance ! — Moi, je suis déjà rentrée, peut dire Micaela. Elle a eu sa « prérentrée » le lundi 4 septembre. Son campus est à Paris, mais elle n’a pas toujours cours au même endroit.
Vous venez d’écouter le nouveau jingle de One Thing In A French Day ! Je me souviens exactement quand Alice m’en a parlé pour la première fois. Nous étions en train de marcher dans la rue, nous venions de quitter le café après une séance de coworking. Elle a abordé le sujet avec beaucoup de délicatesse, comme toujours. Est-ce que cela me ferait plaisir qu’elle compose un jingle pour le podcast ?
Il y a plein de petites différences entre la France et l’Italie que j’ai pu observer à mon niveau : le beurre, les tatouages, l’architecture, l’organisation des villes, le rythme de la journée, l’importance de la musique, le goût pour la conversation. Mais, la plus évidente, dès qu’on passe la frontière, c’est la manière de conduire, rapide et nerveuse de beaucoup d’automobilistes.
À partir du moment où nous sommes arrivés en Italie, je ne pouvais plus parler, tout simplement parce que je ne parle pas italien. Je comprends les conversations, plus ou moins, lorsque nous sommes en famille ou dans les commerces. Pietro ou Micaela peuvent traduire mes réponses, mais ça manque un peu de spontanéité et cela devient vite frustrant. J’aurais pu parler anglais, mais ça aurait été étrange.
Avez-vous passé un bon mois d’août ? J’ai pensé à vous lorsque les filles, Pietro et moi prenions notre petit-déjeuner dans un café en Italie. Là, je fais référence aux épisodes destinés aux abonnés, une série spéciale autour du café en France, être dans un café, commander une boisson, etc. Cette année, nous sommes retournés dans les Pouilles, mais en voiture ! Il y a entre chez nous et cette belle région où se trouve encore une grande partie de la famille de Pietro, 1800 kilomètres. Le chiffre me donnait le vertige.
Voilà, Pietro les filles et moi allons désormais partir en vacances. Le podcast va faire une pause jusqu’à début septembre. Cependant, si vous êtes abonnés au transcript, vous recevrez lundi prochain un email de ma part contenant une série d’épisodes à déguster pendant la pause. L’année dernière, le thème de ces épisodes était les glaces, cette année je vous emmène au café ! Vous savez le café, la terrasse, commander une boisson, demander l’addition, etc. Les épisodes seront accompagnés d’une série de phrases pratiques en français naturel.
De mon côté, j’ai proposé à Julien d’écrire une devinette pour vous. L’idée m’est venue parce qu’il a testé les trois devinettes que j’ai mises en ligne pour vous. Mais si, vous connaissez Julien, il fait partie de l’équipe compétition du club de kung-fu. Il aime Paris, l’histoire, l’art, les défis et il a accepté celui de vous écrire une devinette. Elle est très réussie d’ailleurs, je trouve. Avant de vous la lire, je vous donne la réponse à la devinette précédente. Plusieurs d’entre vous m’ont proposé la bonne réponse. Bravo !
Aujourd’hui, nous retrouvons Bryce Bianconi pour la suite de notre entretien. Nous étions avec Pauline dans son studio du sixième arrondissement de Paris, Studio Vitrail. C’est l’endroit où il conçoit ou restaure, avec son équipe, les vitraux qui lui sont confiés. Le travail de Bryce demande la mise en œuvre d’un savoir-faire ancestral qui date du Moyen Âge. Aujourd’hui, nous allons découvrir la technique que Bryce utilise, les étapes qu’il préfère dans son travail et l’importance de la lumière.
Ce week-end, nous avons fait un petit tour en Bretagne, à Ploërmel pour aller chercher Felicia à son stage de musique ancienne et, bien sûr, assister au concert final. Le thème de cette année était le musicien allemand Haendel. Nous avions loué une charmante chambre d’hôtes au Moulin de la Béraudaie.
Bravo, vous avez bien deviné : le travail de Bryce est en lien avec les vitraux. Il est vitrailliste, il restaure et crée des vitraux. L’histoire du vitrail est très intéressante. En France, nous possédons la plus grande surface de vitraux au monde. À l’époque des cathédrales, le coût des vitraux représentait les deux tiers du coût total de l’édifice. Alors, si vous venez en France, je vous invite à prendre le temps d’admirer quelques vitraux, qu’ils soient anciens ou plus récents. Ils sont le fruit d’un savoir-faire particulier et ancestral. Le vitrail a son propre musée à Troie, la cité du vitrail. Je ne l’ai pas encore visitée, mais cet entretien avec Bryce Bianconi m’en a donné très envie. Maintenant que nous connaissons le métier de Bryce, il est temps de l’écouter. Pauline et moi lui avons posé quelques questions. Vous l’entendrez aujourd’hui et vendredi prochain. C’est parti !
Alors, cette devinette vous a donné du fil à retordre. Un grand bravo à Mike qui a trouvé la bonne réponse ! Au passage, un grand merci à Felicia qui a réalisé toutes les recherches pour l’écriture de cette devinette. Alors, nous cherchions un lieu à Paris qui porte le nom d’un personnage historique. Ce lieu se trouve dans le premier arrondissement de Paris (je suis dans le premier) et porte le nom d’un personnage historique qui est né au XVe siècle, en 1492 (mais mon personnage est né dans le XVe).
Aujourd’hui, nous sommes le 14 juillet. C’est la fête nationale qui commémore la prise de la Bastille en 1789. Ce soir aura lieu le très beau feu d’artifice à la Tour Eiffel. Alors que j’enregistre cet épisode, les avions militaires du 14 juillet passent dans le ciel en direction des Champs-Élysées. Mais revenons à nos moutons : Un soir au Creps, pendant que le sèche-linge tournait, Karine (la maman d’Alistair) et moi sommes allées faire un tour dehors : il pleuvait et il faisait nuit noire.
— Le jeudi, c’est le jour le plus dur, a dit Xie Han. Il faut dire que la journée avait commencé par une course dans la forêt à 6 heures du matin. Après la course, nous avons tous pris le petit-déjeuner ensemble, comme tous les matins depuis notre arrivée au CREPS, centre régional d’éducation physique et sportive. Le CREPS de Poitiers se trouve sur un vaste domaine entouré par les bois. Il y a un château, un vrai château duquel on s’attend à voir sortir un roi de la Renaissance.
Micaela et moi sommes à Poitiers et, pendant cette semaine, je vous propose une grande balade à vélo dans Paris avec mon amie Isabelle. La balade est assez longue donc, je vous propose de la déguster en plusieurs fois. Et n’hésitez pas à nous faire part à Isabelle et à moi de vos aventures à vélo, à Paris ou ailleurs, cela nous fera extrêmement plaisir. Bon êtes-vous prêts? C’est parti !
Voilà, le podcast va prendre son rythme estival, comme vous, je l’espère ! Peut-être serez-vous en France ? Si ce n’est pas le cas, sachez que le podcast sera là cet été pour vous offrir un moment en français. Bien sûr que nous allons reprendre les devinettes ! Felicia m’a d’ailleurs aidée à les préparer.
Nous les reprendrons la semaine du 10 juillet, car la semaine prochaine, Micaela et moi serons en stage de kung-fu à Poitiers avec l’équipe compétition. Mais, vous aurez un long épisode à écouter pendant cette semaine-là.
Lundi, c’était à propos de la dernière épreuve du baccalauréat, celle qui a terminé le bac : le grand oral. Et maintenant, nous allons toujours discuter avec Micaela pour savoir ce qu’elle va faire l’année prochaine. — Bonjour, Micaela ! — Bonjour ! — Alors, on te retrouve aujourd’hui. C’est très gentil de participer au podcast, je te remercie beaucoup. Lundi, nous avons parlé de la dernière épreuve, le grand oral, et aussi du fait que le 4 juillet tu aurais enfin les notes de tes épreuves.
— Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je ne suis pas devant mon micro habituel. Je suis en déplacement dans la chambre de Micaela. Enregistrement sur le terrain. Je vais poser quelques questions à Micaela qui est à côté de moi. Bonjour, Micaela. — Bonjour. — Pour savoir comment se sont passées pour elle les dernières épreuves du bac. Si vous avez suivi un peu le podcast ces derniers mois, vous avez eu, sans doute comme nous ses parents, l’impression qu’elle passe le bac depuis le mois de mars. Est-ce que c’est aussi ton impression, Micaela ?
Est-ce que certains d’entre vous font de l’aquarelle ? Avez-vous quelques réalisations à partager avec nous ? Vous pouvez me les envoyer par email et je les mettrai dans la newsletter gratuite.
Nous retrouvons Pauline et Guillaume pour la dernière partie de cet achat de matériel de beaux-arts à la boutique Sennelier, quai Voltaire, en face du Louvre.
Dans l’épisode de lundi, nous avons découvert la boutique Sennelier, une boutique de matériel de beaux-arts qui existe depuis la fin du XIXe siècle, quai Voltaire, juste en face du Louvre. Guillaume conseille Pauline dans le choix de son matériel pour réaliser des aquarelles. Lundi, il l’a aidée à choisir sa boîte d’aquarelles. Maintenant, il va lui falloir un carnet…
— Coucou Pauline ! — Coucou Laetitia ! — Ce matin, nous sommes de bonne heure à Paris, nous sommes sur le quai Voltaire, devant le magasin Sennelier. C’est toi qui m'as invitée à venir ici : pour quelle raison ? — En fait, je prends des cours de dessin et j'ai découvert cette année l'aquarelle. L'aquarelle se présente sous différentes formes : crayons, pastel, peinture. Voilà, et là, je vais passer à l'étape peinture aquarelle. Donc, on vient dans une boutique qui est très ancienne et qui est très connue pour proposer du matériel pour les beaux-arts. Et donc voilà, on va découvrir ensemble, je vais poser des questions pour avoir une petite palette à moi, avec un petit carnet de feuilles, pour pouvoir me lancer et emmener ça avec moi en vacances. — Super ! Bon, ben on y va alors ?
J’ai encouragé Pierre et Lomine pour leurs passages. Pierre fait un style qui s’appelle Badji, tout en force, et qui lui convient très bien. Lomine fait la mante religieuse et je suis hyper fan. Il est très bon et c’est un vrai plaisir de regarder son enchaînement ; il a eu la médaille d’or. Il l’a aussi eue pour son passage à la grande épée qui se tient à deux mains. Anthony était le dernier à passer, en double sabre, dans sa tenue dorée. Toute l’équipe l’a encouragé. Il a aussi terminé sur le podium.
— La pause déjeuner sera juste après votre passage en mains nues, nous a dit celui qui faisait entrer sur les tapis. Nous avons filé nous échauffer. Je sentais mon cœur s’emballer, mais j’étais contente. Puis, coup de théâtre, le jury est parti en pause déjeuner. On s’était échauffé pour rien. Bon. Je suis allée manger un peu. Micaela a aussi mangé une bricole et Nadège aussi.
Un des moments sympathiques quand on voyage en groupe, c’est le petit-déjeuner à l’hôtel. On a tous l’air pas trop réveillés. On se demande comment s’est passée la nuit. Samedi matin, c’était un peu difficile pour ceux de la chambre de 4 avec Lomine, Anthony, Selim et Julien. Selim et Julien avaient pratiquement fait une nuit blanche. À huit heures et quart, notre groupe de 15 personnes a quitté l’hôtel pour prendre le bus, nous suivions Pierre qui nous guidait avec son téléphone. Moins d’une demi-heure plus tard, nous étions au gymnase des Malteries pour l’Open national de kung-fu de Schiltigheim, au nord de Strasbourg.
#ffkwushu
Hier soir, j’ai fait une promenade solitaire dans le quartier. J’avais besoin de me dégourdir les jambes et d’avoir un moment pour penser à la semaine à venir. Je n’ai pas fait le tour d’une heure que je fais habituellement. Je suis partie au-delà du parc des Bruyères, en direction du lycée de Micaela et Felicia. Le lycée est en travaux depuis deux ans. C’était un bâtiment construit dans les années 60, une copie presque conforme d’un collège parisien qui avait pris feu dans les années soixante-dix. À l’époque, l’incendie fut une sorte de séisme national, car seize enfants étaient morts dans l’incendie. Il y avait eu un procès qui a fait depuis jurisprudence.
J’ai entamé la lecture du dernier livre de Kapka Kassabova, L’écho du lac. Le livre me plaît beaucoup. La traduction est excellente. Dans un passage autobiographique, l’autrice bulgare explique que, quand elle avait quinze ans, elle a passé trois mois à l’hôpital. Déjà passionnée par les langues et notamment le français, elle avait décidé de traduire les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, pour s’occuper. — Tiens, encore une correspondance, ai-je pensé.
Voilà, c’est le moment « Matisse » que je vous ai annoncé mercredi. Anne-Laure va vous proposer de réaliser tranquillement, en quelques minutes, un dessin inspiré d’un tableau de Matisse. C’est un épisode de son podcast Créativité en jeu. J’ai moi-même réalisé ce dessin et je me suis bien amusée. Felicia est aussi fan du podcast d’Anne-Laure. Alors, on y va ? Je laisse la parole à Anne-Laure.
Lien vers le tableau de Matisse : https://bit.ly/3C9gZZh
À l’extrémité du jardin des Tuileries, côté place de la Concorde et Seine, se trouve le musée de l’Orangerie, consacré à la peinture impressionniste et postimpressionniste. C’est dans ce musée que vous pourrez voir Les Nymphéas de Claude Monet. Nous y étions, il y a quelques semaines, Anne-Laure et moi pour voir l’exposition consacrée au peintre Henri Matisse. Anne-Laure trouve toujours intéressant de connaître les différentes étapes de la création d’un tableau. Justement, dans l’exposition, il y avait dans une vitrine plusieurs séries de clichés pris lors de la réalisation de certains tableaux.
Depuis quelques jours, nous avons les dates de la fin de l’année scolaire pour les filles. Micaela aura tout terminé le 20 juin. Elle n’en finit pas de « passer le bac » depuis le mois de mars : les épreuves de spécialités, les vœux Parcoursup, les entretiens pour l’université, et cette semaine l’écrit de littérature italienne mercredi et jeudi l’épreuve de cinq heures en histoire-géographie en italien. Ensuite, il lui restera l’épreuve de philosophie le 14 juin et le Grand oral le 20 juin.
— Alors, voilà, ça y est, on a terminé de déguster le tea-time d’Émilie Gerardi, au Novotel Les Halles. Je suis avec Pauline pour qu’on vous raconte toutes les deux ce qu’on a pensé de ce moment. Moi, j’ai beaucoup aimé. Et toi, Pauline ? — Oui, j’ai beaucoup aimé. J’étais très en attente par rapport à l’énoncé et je n’ai pas été déçue. C’était un vrai voyage, une vraie fraîcheur et très gourmand !
Vous savez que la saisonnalité, le fait de respecter la saison des fruits ou des légumes en cuisine ou en pâtisserie, est un élément très important dans la pâtisserie française en ce moment. Avec son T’Time, je trouve qu’Émilie Gerardi va au-delà, elle nous propose de redécouvrir la nature par l’expérience de la pâtisserie. Et pour cela, elle s’inspire de la cuisine qui n’a, selon elle, pas de limites. Parmi les chefs qu’elle admire se trouvent des pâtissiers, mais aussi des cuisiniers : Jordi Roca, Wil Goldfarb, David Toutain, Daniel Humm ou encore Grant Achatz.
Il y a à peine deux semaines, Pauline et moi nous trouvions au cœur de Paris, à deux pas du Forum des Halles, tout près du centre d’art contemporain de François Pinault qui se trouve dans l’ancienne Bourse du commerce de Paris, et de l’église Saint-Eustache. Il pleuvait quand nous avons débouché place Marguerite de Navarre, mais en quelques pas, nous avons atteint le Novotel des Halles. Il s’agit d’un hôtel moderne, mais pas seulement par son architecture : vous allez très vite comprendre pourquoi.
Nous avions rendez-vous avec la cheffe pâtissière du restaurant de l’hôtel : le Jardin Privé, Émilie Gerardi. Nous ne sommes pas près d’oublier, Pauline et moi, cette rencontre avec une jeune femme extraordinaire. Nous étions là pour évoquer avec elle le Tea time, ou T’Time comme il est appelé ici, ce moment de dégustation autour d’une boisson chaude, emprunté aux Anglais, qui est très à la mode dans les hôtels parisiens. Dans ce premier épisode, vous allez faire connaissance avec Émilie Gerardi et découvrir son inspiration en pâtisserie. Maud, sa sympathique collègue du service communication se trouvait avec nous. Elle avait réservé pour l’occasion l’un des studios de réunion de l’hôtel, dont les baies vitrées donnaient sur le patio de l’hôtel, le jardin secret : un îlot de verdure.
Il n’est pas très tard quand nous sortons, Caroline et moi, de l’Opéra. Nous reprenons la ligne 1 pour rejoindre la ligne 14 à Châtelet. Un métro à Châtelet nous passe sous le nez à Châtelet. Par automatisme, mes yeux se lèvent sur l’écran qui indique le temps d’attente jusqu’au prochain métro, c’est bizarre parce que l’écran est vide.
Nous sommes donc Caroline et moi dans la salle de l’Opéra Bastille. L’opéra Bastille est une salle d’opéra moderne, inaugurée à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française, en 1989. Le spectacle que nous allons voir est un hommage au chorégraphe danseur, Maurice Béjart. L’Oiseau de feu, la première pièce du spectacle, vient de commencer : c’est un ballet dont la musique a été écrite par Stravinsky. L’orchestre joue en contrebas de la scène où évoluent les danseurs. Tout se passe sous nos yeux et sous nos oreilles.
C’était mardi dernier. Après un dîner rapide rue de la Roquette, Caroline et moi montons les marches de l’Opéra Bastille. J’ai essayé de me souvenir à quand remontait mon dernier spectacle à l’Opéra : la Bayadère ? Les Brigands d’Offenbach avec la troupe des Deschiens ? La visite des coulisses ? En tout cas, ce soir, tout semble nouveau. Je me demandais comment seraient habillés les gens. Mais, ma première surprise ce sont les vendeurs de programmes.
Dans l’épisode de mercredi, Claire qui est bibliothécaire à l’Institut National de Jeunes Sourds nous a raconté la redécouverte d’un immense tableau de 1832 au fond d’un placard de la chapelle de l’institut. Cette histoire de tableau redécouvert me rappelle la redécouverte de la copie du Radeau de la Méduse de Géricault dans le musée de la New York Historical Society en 2006. Dans l’épisode d’aujourd’hui, Claire remonte le fil de l’histoire de ce tableau et de comment il a sombré dans l’oubli jusqu’en 2021.
— Bonjour, chers auditeurs. Aujourd’hui, je suis dans une bibliothèque. Une bibliothèque que vous connaissez déjà, avec une personne que vous connaissez déjà. Je suis dans le Ve arrondissement, à l’Institut National de Jeunes Sourds et j’ai en face de moi mon amie Claire que je retrouve aujourd’hui pour un nouvel épisode. Comment vas-tu, Claire ? — Bonjour à tous ! ça va très, très bien. Je suis très contente d’être là.
Ce n’est pas encore la fin des vacances pour les filles, puisqu’aujourd’hui c’est un jour férié : le 8 mai, nous fêtons l’armistice de la Seconde Guerre mondiale. Les filles retourneront au collège et au lycée demain. Pendant la première semaine des vacances, nous sommes partis en Corrèze. L’idée de cette destination m’est venue parce que cela nous permettait de visiter les grottes de Lascaux.
Vous avez peut-être remarqué que le son est différent, aujourd’hui. Je suis dans le square des Batignolles. Il fait très beau. Nous sommes en fin de matinée, j’ai rendez-vous avec Anne-Laure dans un café, rue Legendre. Je me suis dit que j’allais profiter de cette traversée du square pour enregistrer cet épisode. Le square des Batignolles est au niveau de la station Pont Cardinet, donc juste avant Saint-Lazare.
Ce samedi, nous avons retenté l’expérience Arte avec un film d’Éric Rohmer. Conte de printemps, un film tout à fait de saison, sorti en 1990. Le style assez peu naturel ou comme dit Micaela « sur une autre planète », avec un côté théâtral, a surpris Micaela et Lisa au début. Moi, j’étais ravie de revoir ce film. En plus, il a été filmé à une époque où l’on utilisait uniquement le téléphone filaire, à la maison.
Mercredi dernier, panique à bord, Felicia rentre à la maison en nous disant que son train pour Turin du lendemain est annulé à cause de la grève. — Mais le prof est parti Gare de Lyon voir si on pouvait avoir un autre train, a-t-elle ajouté. — Ah, je comprends pourquoi il était sur son téléphone pendant le cours. Bon, on faisait un contrôle, mais d’habitude il ne fait pas ça, a dit Micaela. Elles ont le même prof d’histoire en italien, c’est lui qui organisait le voyage à Turin.
Cette semaine, Lisa avait énormément d’évaluations. Une évaluation en anglais sur l’Australie lundi, une évaluation en histoire sur la période qui a suivi la Révolution française jusqu’à la chute de Napoléon en 1815 mardi, une évaluation en grammaire sur les propositions subordonnées conjonctives jeudi, une évaluation en français autour de la nouvelle de Stendhal Vanina Vanini aujourd’hui et aujourd’hui également, une épreuve commune en mathématiques sur sept chapitres.
Lorsque Felicia et moi étions venues à l’Arena, c’était pour le vaccin du Covid. Mais nous étions restées dans le couloir qui fait le tour de la salle. Nous n’étions pas entrées dans la salle en elle-même. Là, nous avons débouché dans un endroit immense, mais vraiment, vraiment grand. Vous voyez dans Zootopie ou dans Gladiator. Ça m’a fait le même effet. La salle est de forme ovale, avec une fosse immense qui peut accueillir un match de rugby dans sa version sport.
Dans l’après-midi, Marilyne m’a envoyé un SMS : il y a plein de fans de K-pop à la Défense ! Apparemment, Felicia et moi allions au plus grand événement européen en matière de K-pop. Le concert, Music Bank Paris, avait lieu samedi à La Défense Arena, la plus grande salle indoor d’Europe.
La semaine est passée à une vitesse folle : entre le départ de la correspondante italienne, les cours de kung-fu, le shopping pour Felicia qui part la semaine prochaine à Turin, la fin de Parcoursup pour Micaela (il a fallu qu’elle écrive et que je relise 10 lettres de motivation avant jeudi minuit), les cours à Levallois, les devoirs avec Lisa, les différents rendez-vous, l’organisation des repas. J’ai eu l’impression que le temps m’échappait.
Lundi, je vous ai parlé de notre programme du week-end avec la correspondante italienne de Felicia. Cette visite comprend aussi tout un aspect nourriture : c’est l’occasion pour elle de manger des spécialités françaises.
C’est agréable, je suis au café pour vous raconter notre week-end touristique à Paris ! Angèle est en fond sonore, des clients discutent foot avec le patron. C’est une journée bien froide, je me réchauffe en sirotant mon thé du matin. Donc, vendredi, je vous ai dit en fin d’épisode que nous recevions la correspondante italienne de Felicia. En fait, ce n’est pas simple de recevoir une ado d’un autre pays. Je crois qu’il faut prévoir des choses à faire, mais pas trop. Les ados aiment voir les monuments connus, manger des croissants, mais aussi en profiter pour passer du temps ensemble à faire des choses de leur âge.
En ce moment, il y a des grèves en France à cause de la réforme des retraites. Elle est considérée par les majorités de Français comme injuste, les syndicats ont fait de nombreuses propositions, le président n’a rien voulu entendre, la loi n’a pas été votée par le Parlement : la première ministre a utilisé le 49.3, un article de la constitution qui lui a permis de faire passer la loi sans vote. Je crois qu’il a été beaucoup question des manifestations violentes dans la presse internationale.
— Oh, non, Maman, j’ai pas envie de jouer à la chasse au trésor ! A dit Micaela, un peu bougon. — Tu vas les trouver, c’est facile. — Vas-y, dis-moi où tu les as cachés. Je vous raconte quelque chose qui, au final, nous a beaucoup amusées toutes les deux.
— Alors, pour dire la vérité, nous ne sommes pas lundi, mais nous sommes dimanche, en début de soirée. Je suis avec Micaela, nous sommes toutes les deux dans sa chambre, et elle va vous raconter un peu comment s’est passé le bac. Alors, je vais lui poser quand même quelques questions. Est-ce que tu as vraiment passé « le » bac la semaine dernière, lundi et mardi ?